Andoins est une commune béarnaise des Pyrénées Atlantiques située à 15 kilomètres au Nord-Est de PAU (5 km de son aire urbaine).
Ses communes limitrophes sont Morlaàs, Ouillon, Espéchède, Limendous, Nousty, Soumoulou, Artigueloutan, Sendets et Morlaàs.
Située à mi-chemin entre Morlaàs et Soumoulou, elle est traversée par les départementales 39, 215 et 538.
Quatre cours d’eau serpentent dans Andoins : l’Ayguelongue au Sud-Ouest, Le Luy de France, le Luy de Béarn et le Biarré qui matérialise la limite Nord de la commune.
Peuplée de 650 habitants, Andoins fait partie de la Communauté de Communes Nord-Est Béarn.
Si le village d’Andoins semble trouver son origine au XIIe siécle, son nom remonterait à la période préhistorique alors que diverses tribus occupaient le site et que le culte du Dieu Adonis y était célébré.
De Andongs au XIe siècle à Andons au XIIe , Andoniae et Andohns au XIIIe et Andoyns au XIVe siècle, c’est à la fin du XVIIIe siècle qu’apparait l’orthographe actuelle d’Andoins.
A l’époque féodale, un château fort, siège de la Baronie d’Andoins, assure la défense et le contrôle de la région. C’est avec la construction de bâtisses autour du château que naît le village en 1101.
A la mort du jeune Vicomte de Béarn François Fébus au XVe siècle, Jean de Foix réclama son héritage, leva une armée et ravagea une partie du Béarn. Il rallia à sa cause les seigneurs de Coarraze, Gerderest et Andoins. Accusé de conspiration envers Catherine, vicomtesse du Béarn, prétendante à la succession, Jean d’Andoins fut condamné à mort par contumace et son château fut rasé en 1488 sur ordre du Roi de Navarre avec l’interdiction de le reconstruire. Les matériaux servirent alors à bâtir l’église et le reste du terrain servit de cimetière.
Le dernier baron d’Andoins, Paul, sénéchal de Béarn, marié à Marguerite de Cauna, eut une fille unique : Diane d’Andoins., connue sous le nom de Corisande.
Diane d’Andoins, dite « la belle Corisande », Comtesse de Guiche et de Gramont, naquit en 1554. Orpheline à l’âge de 5 ans, elle fut recueillie et élevée par Jeanne d’Albret avec Henri III de Navarre, futur Roi Henri IV.
Mariée à Philibert de Gramont, Comte de Guiche, en 1567, veuve à 26 ans avec deux enfants, elle fut l’amie d’enfance, la confidente et la maîtresse d’Henri IV auprès duquel elle joua un rôle politique important, notamment lui apportant une aide financière conséquente, lors de son accession à la couronne de France.
Avec Corisande, s’arrête la domination directe des ANDOINS. Ses descendants seront les Ducs de Gramont.
Dotée d’une école, d’une salle polyvalente, d’une vue panoramique sur la chaîne des Pyrénées et de nombreux chemins de randonnée, Andoins est une commune agréable à vivre.